. A l’origine .
La série Forêt(s) trouve ses origines dans l’émotion depuis toujours ressentie
lors de mes déambulations dans ces océans de verdure,
temples de contemplation et d’introspection
Dans ces marches salvatrices je n’entends pas de voix mais un dialogue se crée
Marcher dans la forêt est donc un enchantement...
. L’intention .
La forêt ressemble à la photographie : fantasmagorique et ambiguë.
Elle me permet de vivre cet espace vivant autrement, au-delà du rationnel
La série est réalisée de façon à interroger les rapports
entre image et imagination, visible et invisible, réel et apparences
. La transparence .
Pour créer ces photographies j’utilise le reflet et donc le verre
Le verre, matériau traditionnellement utilisé pour la construction de lentilles optiques en vue de faciliter l’apparition de l’image est utilisé ici pour produire l’effet inverse :
accumuler, mélanger les différentes couches du visible pour créer un entre-deux
. Les nuances .
Bien souvent, afin d’explorer ce monde imaginaire, j’attends les nuages.
Ils agissent comme un filtre contre la lumière radicale du soleil qui empêche l’observation de toutes les nuances…
Ils symbolisent également l’eau de pluie, nécessaire à la vie sur terre
La forêt crée le nuage, qui à son tour fait vivre la forêt dans un cycle vertueux et équilibré